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 A new friendship (Nicholas & John)

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MessageSujet: A new friendship (Nicholas & John)   A new friendship (Nicholas & John) EmptyVen 13 Mar - 11:36

A new friendship


Le paranormal et tout le reste lui revenaient en pleine face comme un coup de poing dans le nez. De retour à la vie, il ne sait même pas comment, ne sachant pas non plus qu’il était mort à un moment donné, John n’a pas cessé d’être confronté à des choses étranges. Il avait même croisé deux hommes lui jurant qu’ils étaient ses fils. Dean et Sam et il s’avère que John en a un troisième également, Adam. Si tout était embrouillé dans sa tête, c’était jusqu’à ce que ses souvenirs finissent par lui revenir. D’abord l’abandon de son père, lorsqu’il était enfant, puis la guerre, son mariage, la naissance de ses deux premiers enfants. Sans compter ce qui est le plus terrible et qui a fait basculer sa vie dans le chaos : la mort tragique de Mary au-dessus du berceau de Sam. Leurs vies de vagabonds, à devoir dormir dans des motels. Devoir apprendre à ses fils à tirer avec un flingue à la place de jouer au baseball. Les traîner un peu partout, leur imposer de changer constamment de domicile, d’école même. La dispute avec Sam quand il est parti à la fac. Les nombreuses soirées passées dans l’Impala à surveiller ce dernier, pour qu’il ne lui arrive rien. Les blessures maintenant devenues cicatrices qui jonchent son corps et ceux de ses fils. L’arrivée dans sa vie de Adam, qu’il a tout fait pour garder à distance de ce monde si dangereux. L’accident qui devait coûter la vie de Dean. Son accord avec Azazel pour sauver son garçon. Puis l’Enfer qu’il a vécu pendant x temps à refuser de torturer les nouvelles âmes et à subir les pires horreurs qui soit données de vivre. Et enfin ce moment où les portes de l’Enfer se sont ouvertes et qu’il est parvenu à en sortir pour sauver une dernière fois ses enfants, empêchant ainsi Azazel de le tuer. Le Paradis dont trop de ses amis sont venus le rejoindre avec le temps.

A présent, tout était clair dans son esprit. C’était pourtant compliqué de parvenir à reprendre une existence normale ou même de chasseur, quand on a été sur la touche pendant trop d’années. Et encore, il a la chance de n’avoir rien perdu de ses réflexes de Marins, de Chasseur aguerri. Mais John n’était pas le seul à être de nouveau en vie. Il y avait Azazel. Ce foutu Démon aux yeux jaunes, revenu de l’Enfer ou même d’entre les morts. La rancoeur de Winchester Senior, à son égard, était toujours indemne. L’envie de lui faire payer tout le mal qu’il a fait à sa famille. A lui, en massacrant Mary, mais aussi à Sam en tuant Jessica. Car même si son second garçon le déteste, John a toujours fait tout ce qu’il pouvait pour les élever convenablement et les protéger de ce monde si néfaste qui grouille autour des Humains.

Encore une fois, John comptait agir seul. Il ne pouvait pas accepter l’appui de Dean dans cette quête. Son fils ne serait qu’un frein. Lorsqu’il chasse seul, il peut prendre tous les dangers qu’il veut. Mais quand l’un de ses enfants est avec lui, il doit veiller à sa sécurité et c’est ce qui le met constamment dans la panade. Azazel mourra une bonne fois pour toute et il se le jure.

Son pick-up venait de se stationner devant une vieille maison, aux premiers abords abandonnée. Mais il faut se méfier des apparences, celles-ci sont souvent à milles lieux de la réalité. John sortit armé d’eau bénite, du colt ainsi que le poignard que Dean lui avait donné et d’un peu de sel, juste au cas où. Entrant dans la barque, celle-ci n’était pas si abandonnée qu’elle en donnait l’air. Dès son arrivée, John eut juste le temps de planter sa lame dans le corp d’un Démon qui s’apprêtait à donner l’alerte. Après un temps qui fut presque une éternité pour l’ancien Marins, la baraque semblait nettoyer. Pourtant, pas de trace du Démon aux yeux jaunes, que des larbins qui lui ont fait perdre son temps. Enfin, jusqu’à ce que John se trouve face à un mur qui lui semblait étrange. Dans le vieux bureau à l’étage, il avait remarqué que le parquet était légèrement abimé, comme si quelque chose avait frotté dessus à de nombreuses reprises et surtout à la même place. Il jurait qu’il y avait un passage ici. Il commença à chercher une entrée, un moyen de l’ouvrir et finit carrément par défoncer le mur à coup de hache. Il ne comptait pas perdre plus de temps encore. Bingo, un vieil escalier en bois se trouvait devant lui. Prenant ses précautions, pour ne pas tomber sur d’autres Démons, John descendit prudemment. Il n’y avait aucune source de lumière, si ce n’est sa torche qu’il tenait au-dessus du Colt. La pièce qu’il trouva, comportait une vieille table bouffée par la vermine et une chaise bancale. Là-dedans, l’odeur était insupportable. Il y avait le renfermé, voir le moisi, le souffre évidemment, mais mêlé à ça l’odeur du sang et certainement d’un corps en décomposition. Il s’approcha en prenant garde que l’endroit était bien vide et trouva un cadavre, dans un état de décomposition qui lui faisait penser à une mort remontant à trois voir quatre semaines, si ce n’est plus. Il s’apprêtait à partir, quand un bruit l’en arrêta. Il y avait une autre pièce, ça il en était certain.

Après avoir fait le tour, il dégagea la table et trouva une trappe en dessous du tapis souillé de sang. Levant celle-ci, elle grinça sans aucun ménagement. Une chance qu’il avait zigouillé tous les ennemis, sinon c’était un coup à ce qu’ils débarquent tous en trombe. Il tenta d’éclairer l’endroit comme il le pouvait, descendant cette fois-ci par l’échelle. Sur une chaise, était ligoté un homme. La tête penchée en avant, John crut d’abord qu’il était mort. Mais pour s’en assurer, il se rapprocha et posa deux doigts au niveau de sa carotide. Le sang battait encore dans l’artère. John sortit le poignard et coupa les liens qui retenaient la prisonnier.

« Ca va aller, je vais te sortir de là. »

Pourtant, en bon Chasseur aguerri, il s’assura que ce n’était pas un piège en testant de l’eau bénite sur lui. Au pire des cas, il allait le réveiller.

« Ecoute, j’ai tué tous les Démons qui étaient présents, mais ça me semble trop facile. Ne fais pas de bruit. On va essayer de passer par la fenêtre là-bas. »

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MessageSujet: Re: A new friendship (Nicholas & John)   A new friendship (Nicholas & John) EmptyMar 17 Mar - 23:06

Je n’avais jamais été aussi humilié de toute mon existence… Encore une fois, ces enfoirés de démons s’étaient amusés à me lacérer le corps à coups de lame, à me faire atteindre les limites de ma condition humaine et ça les faisait tellement rire que je ne ressentais plus que de la haine et de la rage.
Depuis le temps que je moisissais ici, je ne savais plus quand j’avais vu la lumière du jour pour la dernière fois… j’avais subi tant d’outrages que je ne me sentais même plus l’ombre de moi-même… La seule idée qui me permettait de tenir, c’était l’espoir… Espoir que ma compagne et ma fille aient pu fuir, loin, à l’abri… Espoir qu’elles allaient bien, que je ne traversais pas tout cela pour rien… Que, quelque part, mon sacrifice leur permettait d’avoir une vie digne et sereine…

Mais quand il s’agissait de démons, il n’était pas vraiment possible d’envisager quoi que ce soit de positif. Si j’étais ici, c’était parce que j’avais voulu – non, parce que j’avais tenu – à retarder l’échéance, l’inévitable… et donc, je me retrouvais ici, coincé, dans l’obscurité, destiné à n’être rien de plus qu’un jouet pour démons en mal d’amusement…
Putain… si j’avais eu les mains et la parole libres, il ne m’aurait fallu qu’une incantation ou deux pour retrouver ma liberté, pour partir d’ici et retrouver ma famille… Mais les démons savaient parfaitement qui j’étais et si je n’étais pas du genre muet en temps normal, ils s’amusaient beaucoup à me coller du sparadrap sur la bouche et à l’arracher régulièrement, lorsque ma barbe poussait un peu, pour m’en remettre à nouveau et recommencer…

A force de hurler, j’avais l’impression de m’être brisé les cordes vocales, si c’était possible… Et le fait de n’avoir que le minimum d’eau et de nourriture pour être maintenu en vie n’aidait pas. Bien sûr, de temps en temps, ce sadique d’Azazel m’octroyait un peu plus, très certainement pour augmenter ma résistance pour une durée déterminée… mais cela était plutôt rare et je me sentais faiblir au fur et à mesure que le temps passait…
Combien de temps cela allait-il encore durer ? Et depuis combien de temps cela durait-il ? Je n’avais aucun point de repère pour m’aider à m’y retrouver… et cette incertitude était sans doute une excellente idée de la part de mes tortionnaires, car la perte de repères, pour un être humain, c’est encore pire que de souffrir physiquement…

Attaché sur une chaise, quasiment laissé pour mort, comme d’habitude, je n’existais plus que pour attendre le moment où les démons reviendraient et s’en donneraient à cœur joie pour me taillader, me brûler, me faire subir mille sévices et mille outrages… Mes vêtements n’étaient que des lambeaux, d’ailleurs, je n’avais même plus de chemise du tout, elle avait en partie brûlé un jour où ils avaient trouvé bon de cautériser mes plaies avec un chalumeau…

Au point où j’en étais à présent, j’attendais la mort. Purement et simplement. Je n’avais plus rien à attendre de la vie. Je n’aurais jamais de réponse à mes espoirs et je n’avais aucune chance de me tirer d’ici… Qu’ils m’achèvent, au moins, même si je savais que je n’avais eu ici qu’un avant-goût de l’enfer, là-bas, je saurais que tout était bel et bien fini, et cette incertitude sans nom cesserait de me triturer les méninges, encore et encore…

Je ne savais plus depuis longtemps si je dormais ou si j’étais éveillé. Je vivais un cauchemar permanent, alors, comme le temps n’avait plus d’emprise, je pensais être en train de somnoler. Sans être sûr que c’était bien cela. J’entendais des bruits, mais c’était habituel. Le silence était, de toute façon bien plus pesant que le reste, en ces lieux… Au moins, le vacarme, les bruits et les rires, cela me donnait une idée de quand je ne serais plus seul ici…
Du bruit, donc, se fit entendre, mais je ne bougeai pas. A quoi bon, de toute façon ? Je savais pertinemment que cela ne servirait à rien. Bouger, cela signifiait avoir plus encore à subir. Chaque fois que j’avais essayé de m’enfuir ou de me détacher, j’avais été puni bien plus que nécessaire… alors, à force, j’avais compris le message.

Les yeux fermés, torse nu, penché en avant, j’attendais mon heure. Encore une fois. Je n’avais même plus la décence d’essayer de lutter. Cela n’avait jusqu’ici servi à rien. Alors, voilà, il ne restait qu’à passer un autre sale quart d’heure, à me vider de mon sang et de mon énergie, à m’approcher un peu plus de ma dernière heure, de mon dernier souffle…

Mais cette fois, quelque chose d’inhabituel se produisit.
Jamais jusqu’à présent aucun de mes tortionnaires n’avait pris la peine de vérifier mes fonctions vitales. Je sentis la chaleur des doigts de quelqu’un sous ma mâchoire. Un geste qui contrastait vraiment beaucoup avec les gestes auxquels j’avais fini à m’habituer…
Était-ce encore l’un de leurs stratagèmes cruels pour me donner de l’espoir et le tuer ensuite aussitôt ? Je ne marcherais pas dans leur petite combine. Alors, je ne bougeais pas. Les paroles avaient beau être rassurantes, les démons m’avaient déjà fait le coup, je savais bien comment ils fonctionnaient : ils me faisaient croire qu’on allait me libérer, puis, à peine sorti de la pièce, je me retrouvais écartelé. Mes poignets et mes chevilles portaient les marques des chaînes depuis si longtemps que je ne me souvenais plus bien de ce à quoi ils ressemblaient avant cela…

Et puis, soudain, je fus aspergé par de l’eau fraîche, ce qui me poussa à me redresser brusquement. Je n’avais pas pris de douche depuis un fameux bout de temps, j’en avais presque oublié la sensation que c’était de sentir de l’eau couler sur moi…
En face de moi se tenait un homme que je n’avais encore jamais vu. Il m’affirma qu’il avait tué tous les démons et qu’on allait essayer de fuir par la fenêtre…


« Qu’est-ce que… ? » Il m’avait détaché et je me frottais les poignets, geste que je n’avais pas eu l’occasion de faire depuis bien longtemps. « Ils vont revenir… Ils reviennent… toujours… »

Ma voix, gutturale, me sembla sortie de bien trop loin. Je me levai doucement, avec mille précautions, parce que j’avais encore sous la plante des pieds la peau arrachée et la chair à vif. Si au moins j’avais eu quelques ingrédients, j’aurais pu appliquer un onguent là-dessus, mais ici, je n’avais rien… rien que de l’obscurité et des images sanglantes plein la tête…
Je fis quelques pas, un peu chancelants, mais je serrais les dents pour ne pas abandonner. Si ce type avait été un démon, ne m’aurait-il pas amené de l’autre côté ? La fenêtre, c’était une grande première…
« Qui êtes-vous ? »
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MessageSujet: Re: A new friendship (Nicholas & John)   A new friendship (Nicholas & John) EmptyVen 10 Avr - 18:05

A new friendship


Cet enfoiré d’Azazel ne loupe pas une occasion pour faire parler de lui. John avait nettoyé l’endroit, mais il savait que tout autant d’autres Démons pourraient vite faire leur apparition. De plus, il n’avait même pas eu l’occasion de tomber sur celui qu’il rêvait de tuer. Celui qui a ruiné sa vie et celle de ses enfants. Au lieu de ça, que des sous-fifres que le Chasseur avait tué sans grand mal. Mais pas que ! Il avait trouvé un homme attaché. Une victime qui était là, sur cette chaise, on ne sait depuis combien de temps. N’étant jamais trop prudent, John avait pris soin de vérifier qu’il ne s’agisse pas d’un piège et du coup, d’un Démon. Azazel a démontré à plusieurs reprises, qu’il était capable d’avoir plus d’un coup d’avance sur les Winchester. Pourquoi ça changerait ? Mais rassuré sur le fait que ça ne soit pas l’un de ces enfoirés aux yeux noirs, blancs, rouges ou même jaunes, le Chasseur le libéra. Il ne fallait pas trop traîner dans le coin, car même s’il est armé et qu’il sait parfaitement se défendre, on est jamais à l’abri de rien. L’une des règles les plus importantes dans la survie, c’est de ne jamais se croire invincible. C’est là, la plus grosse erreur qui puisse être faite. Détachant enfin cet homme, qui semblait aussi fragile qu’un animale pris dans les phares d’une voiture, il porta une oreille attentive à ce qu’il lui disait.

« S’ils viennent… »

Le bruit du chargement de son fusil retentit alors dans la pièce bien trop vide et bruyante à la fois.

« J’ai de quoi les accueillir comme il se doit. »

John nota, dans un coin de sa tête, que cet homme tenait à peine debout. Qu’avait-il donc de si spécial pour que les Démons l’aient à ce point torturés ? Cherchaient-ils des informations sur quelque chose ? Le Chasseur fronça les sourcils, ce n’était pas le moment de le questionner. Ce type devait vouloir foutre le camp d’ici au plus vite et il allait l’y aider. S’approchant de la fenêtre, John la brisa avec la cross de son fusil, dégageant ensuite minutieusement les morceaux de verre du passage. Il ne s’attendait pas à ce que l’homme lui pose cette question. Pourtant, n’importe qui l’aurait fait à sa place. C’était peut-être même la première chose que tout à chacun aurait demandé.

« John Winchester. Je chasse ce genre de saloperies. »

Se hissant par la force de ses bras, le Chasseur passa par la fenêtre. Comme quoi, malgré son âge, il était encore pas mal agile. Il récupéra son fusil et se retourna, pour tendre la main au prisonnier. Dans l’état dans lequel, il se trouvait, il allait sûrement avoir du mal à escalader le mur sans aide.

« Aller viens, attrape ma main. Ma voiture n’est pas bien loin. »

Il désigna sa caisse se trouvant à portée de vue, d’un geste de la tête. Qu’est-ce qu’il comptait faire de lui ? Et bien John n’est pas un monstre. Il s’arrangerait déjà pour savoir si ce type était une victime collatérale ou s’il y avait des risques que les autres Démons partent à sa recherche. Ensuite, en fonction de sa réponse, soit il l'emmènera à l’hôpital, soit il choisira la carte connaissance qui le planquera et tentera de le remettre sur pieds. Ce n’est pas comme si cet homme était lui-même l’une de ces saloperies.

Ce jour-là, John n’avait peut-être pas trouvé Azazel, mais il avait liquidé pas mal de Démons et avait sauvé une vie. Au moins, il ne repartait pas bredouille. Reste à trouver une autre piste à présent, parce que cette planque là, les connards aux yeux noirs ne sont pas prêts d’y retourner.


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